Les menhirs, les croix levées vers le ciel, les maisons de Loïc Le Groumellec nous offrent depuis près de trente ans une vibration verticale, une poétique “minimale” de l’élévation. Aujourd’hui, les signes-écritures de “Gavrinis” qu’il présente au musée des Beaux-Arts de Vannes sont d’un silence autre. L’artiste renouvelle le défi d’être dans “la dimension spirituelle de l’acte de peindre” et revendique sa vision du monochrome qui est pour lui “une production physique du sacré”.
Autres articles de ce numéro:
- Édito – Une Bretagne vivante
- Gilles Boeuf l’homme pressé
- Aux sources de l’écologie bretonne
- Vous avez dit… espèces emblématiques?
- Vous avez dit… biodiversité ?
- Le plancton fait la leçon en rade
- Carnet de notes
- Caramel au beurre salé : l’invention d’une tradition
- Guillevic poète au pays des menhirs
- Loïc Le Groumellec la vie des rocs
- Un bout de chemin… avec Loïc Josse
- Dramm Hud, ’mit-hu ?
- Pascale Breton, la cinéaste et le territoire
A lire également
Carnet de noces
Guy Le Querrec est un causeur, un griot, un “funambule sur le fil du hasard qui cherche à attraper des étoiles filantes”. Le photographe Guy Le Querrec, entré…
Da bep Lec’h. Toutes directions
La série “Toutes directions (Da bep Lec’h)” de Franck Betermin, produite par le festival Escales Photos et récompensée à l’automne 2017 du premier Grand Prix photographique de Bretagne, rend…
Lanvellec, la passion baroque !
C’est d’un petit orgue à un seul clavier, bijou baroque de l’église de Lanvellec, que sont nées les Rencontres de musique ancienne du Trégor. La manifestation en est…
Donatien Laurent, le voyage intérieur
La mise en ligne des archives sonores de l’ethno-musicologue Donatien Laurent, grand spécialiste du patrimoine oral breton, est un bonheur. À l’occasion des trente ans de la revue…
Festival NoBorder, dédié aux musiques populaires
Du 10 au 13 décembre, le Quartz et d’autres lieux brestois accueillent la cinquième édition de NoBorder. Parallèlement à une programmation centrée sur les musiques populaires du monde,…
Marie Hélia, au bonheur des dames !
Elle habite rue Louise-Michel, l’icône révolutionnaire, anarchiste et féministe, et ça n’a rien d’un hasard. On reconnaît dans sa maison familiale le décor de la salle à manger…